A compter de la session 2023, afin de développer les viviers de candidats et de renforcer leurs chances de réussite aux concours, des évolutions interviennent dans les épreuves des concours externes et internes de recrutement des conservateurs et des conservateurs territoriaux du patrimoine.
Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre de la politique gouvernementale visant à renforcer l’ouverture de l’accès aux emplois publics.
Concours externe
Pour la spécialité Archives
Création d’une deuxième option (deuxième épreuve d’admissibilité)
Actuellement, les candidats du concours externe, spécialité Archives doivent choisir l’option « Documents d’archives du Moyen Âge à nos jours » (analyse et commentaire historique et diplomatique). À compter de la session 2023, deux options seront proposées aux candidats :
- Documents d’archives du Moyen Âge à la fin du 18e siècle (analyse et commentaire historique et diplomatique).
Cette option fait appel à des connaissances en paléographie, en latin et en ancien français. - Documents d’archives du 19e siècle à nos jours.
Pour toutes les spécialités
Prise en compte des capacités scientifiques des candidats et prise en compte du doctorat
(application de la loi n°2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche)
À compter de la session 2023, la deuxième épreuve d’admission consistera en un entretien avec le jury, à partir d’une fiche individuelle de renseignements, permettant d’apprécier les motivations et les aptitudes du candidat au service public, par rapport aux fonctions de conservateur ainsi que ses capacités scientifiques notamment dans la ou les spécialités dans laquelle (lesquelles) le candidat est admissible.
Cette fiche individuelle de renseignements permet notamment aux titulaires d’un doctorat de présenter leurs travaux universitaires dans une rubrique prévue à cet effet.
Les éléments ainsi fournis donnent lieu à un échange durant une partie de l’entretien qui, pour les titulaires d’un doctorat, est consacré à la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle résultant de la formation à la recherche et par la recherche.
Le jury apprécie également les aptitudes du candidat à exercer les responsabilités de conservateur et/ou conservateur territorial du patrimoine.
Seul l’entretien donne lieu à notation.
Parallèlement, une modification des décrets statutaires du corps et du cadre d’emplois a permis de fixer les modalités de reclassement des lauréats docteurs.
Concours interne
Aménagement de l’épreuve orale de langue (seconde épreuve d’admission)
Actuellement, les candidats doivent choisir pour l’épreuve orale de langue une langue différente de celle choisie pour l’épreuve écrite.
À compter de la session 2023, les candidats auront la possibilité de choisir la même langue vivante à l’écrit qu’à l’oral ou de choisir une langue ancienne à l’oral s’ils ont choisi une langue vivante étrangère à l’écrit.
Le choix d’une langue ancienne à l’écrit imposera le choix d’une langue vivante pour l’épreuve orale, l’objectif étant de vérifier la capacité des candidats à comprendre et à s’exprimer dans une langue dans le cadre de relations internationales.
L’épreuve orale consistera en :
- pour les langues vivantes : une conversation dans la langue étrangère à partir d’un texte ;
- pour les langues anciennes : une traduction de texte suivie de questions relatives à l’histoire et à la civilisation liées à la langue.